Il est de notoriété publique que certaines grandes enseignes s’inspirent chez les créateurs, et qu’elles n’hésitent pas à imiter leurs modèles, voire à les copier. C’est entre autre pour cette raison qu’un grand nombre de fashionistas aiment ces marques, qui leur permettent de rester à la pointe de la mode pour un budget modeste. Soit…
A gauche : veste Claudie Pierlot / A droite : veste Zara
Là où ça devient carrément révoltant, c’est quand ces mêmes enseignes pillent allégrement les jeunes créateurs, et ce en toute impunité. Anne-Cécile Couetil, créatrice de la marque Velvetine, vient d’en faire les frais. En effet, elle a découvert qu’une enseigne espagnole bien connue avait ni plus ni moins copié deux de ses modèles, portant déposés à l’INPI. Se pensant dans son bon droit, elle n’a pas hésité à porter l’affaire devant la justice, et à attaquer la marque pour contrefaçon.
Et bien vous le croyez si je vous dis que non seulement elle a été déboutée, mais qu’en plus elle a été condamnée à verser 6000 euros de dommages et intérêts pour les avoir attaqué abusivement ! Mais qu’avaient donc les juges dans les yeux le jour du procès pour ne pas reconnaître qu’il s’agissait bien d’une vulgaire copie !
A gauche : Velvetine / A droite : Mango
Mais Anne-Cécile ne compte pas en rester là, et même si son combat ressemble malheureusement un peu trop à celui du pot de terre contre le pot de fer, nous la soutiendrons jusqu’au bout ! Les marques de luxe dépensent des millions pour lutter contre le fléau de la contrefaçon, mais elles en ont les moyens, ce qui n’est malheureusement pas le cas des jeunes créateurs. Ce genre de jugement est plus que décourageant pour nous, et Anne-Cécile a raison de ne pas se laisser faire. Pourtant, elle risque gros, car en faisant appel, et au vu des frais engagés, si elle est une nouvelle fois déboutée, elle n’aura pas d’autre choix que de mettre la clé sous la porte.
Si vous aussi cette histoire vous révolte, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur cette page, sur le blog de Velvetine ou sur sa page Facebook. Parce que le pot a beau être en terre, avec beaucoup de terre on peut faire une montagne, et une montagne en colère, ça s’appelle un volcan !