C’est vrai qu’elle a un nom peu commun Selah Sue, et en plus ce n’est même pas son vrai nom ! Née Sanne Putseys en 1989 à Leefdaal près de Bruxelles, cette jeune artiste belge a déjà tout d’une grande.
Repérée en 2006 dans
sa Belgique natale lors d’un concours de jeunes talents par son compatriote Milow, elle enregistre moins de deux ans plus tard un premier EP intitulé « Black Part Love ». Mais ce sont
ses prestations sur scène, notamment en première partie d’artistes aussi talentueux et prestigieux que The Do, Jamie Lidell ou Justin Nozuka, qui vont lui permettre de se faire remarquer. C’est
ainsi qu’en 2009, elle poste sur internet le titre « Ragamuffin » qui va rapidement faire le tour de la toile et qui donnera naissance en 2011 à un premier album, sobrement intitulé
Selah Sue.
J’ai découvert cet album il y a peu de temps, et j’ai eu un vrai coup de foudre. On est d’abord frappé par la voix de Selah, teintée de soul et de R’n’B. Mais ce serait bien trop réducteur que de chercher à la cataloguer dans un seul style musical. Ses influences sont multiples, allant d’Erikah Badu à Damian Marley, et elle a une vraie personnalité qui la rend simplement unique.
En plus, la demoiselle est charmante, et elle est blonde comme les blés, malgré cette voix typiquement « black ». D’ailleurs, les maîtres du genre ne s’y sont pas trompés, puisque Meshell Ndegeocello a produit un des titres de l’album, « Mommy », et Cee Lo Green, après avoir accepté d’enregistrer un duo avec elle, a carrément demandé à ce que le titre « Please » figure sur son propre album. Elle a même fait la première partie de Prince à Anvers à l’automne dernier ! C’est vous dire si ses débuts sont plus que prometteurs.
En tout cas, Selah Sue m’accompagnera durant l’été et j’espère encore de nombreuses années…